fév 28

La semaine dernière , un des mes amis qui revenait de Cuba m’a écrit que ce n’était pas tant le temps froid qui le décourageait, mais bien les 879 courriels qui l’attendaient à son retour.

Faisons le calcul. S’il consacre une minute par courriel, ce qui est peu, il aura passé en moyenne près de 14 heures à gérer ses messages.

Les gens sont débordés.

Voyons ce qu’en pense Saul Carliner, professeur à l’Université Concordia et spécialiste des communications en milieu de travail.

«Les gens sont débordés par le volume de courriels qu’ils reçoivent et sont à la recherche de solutions de rechange. Le problème, c’est qu’on utilise le courriel pour tenir des conversations.

D’abord, les conversations par courriel finissent par devenir illisibles. On a aussi tendance à inclure des gens qui ne sont pas concernés.

Ensuite, elles peuvent être des sources de conflits, car c’est très facile d’écrire dans un courriel quelque chose qu’on aurait tu, si on avait été face à son interlocuteur.»

Une décision courageuse.

En avril dernier, le pdg de Learning as Leadership, une PME californienne de 15 employés a pris une décision. Il a interdit formellement l’envoi de courriels internes durant une semaine. Après s’être réunis cinq jours plus tard  , les employés affirmaient être moins stressés et ils avaient eu le temps de faire plus de choses.

Maintenant,  le courriel ne peut être utilisé que pour communiquer avec un collègue travaillant à l’extérieur, pour transmettre des fichiers ou encore avoir un document témoin, lorsque la situation l’exige.

À quand une politique d’utilisation du courriel dans nos entreprises?

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